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Cuisiniers de France et de Navarre


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2009    

 

Les fast good Marc Veyrat

 

Marc Veyrat, le prestigieux chef cuisinierMarc Veyrat, le prestigieux chef haut savoyard, a annoncé, fin février, son départ (mise en parenthèse plus exactement) pour raisons de santé suite à son terrible accident de ski. Il suspend lÂ’activité de son restaurant de Veyrier-du-Lac, lÂ’Auberge de lÂ’Eridan. Ce départ toutefois nÂ’est quÂ’un ‘au revoirÂ’. Il compte bien revenir en pleine forme et il surtout poursuit ses ambitieux chantiers.

 

Marc Veyrat a inventé le fast-food mijoté à base de produits bio les « Cozna-Vera » un jeu de mots entre son nom et la traduction italienne du mot "vrai", qu’il a créé avec sa fille Carine. Le premier est installé dans l’ex-Auberge de l’Eridan, à Annecy-le-Vieux. Ce
fast-food est basé sur une nourriture intégralement bio et des plats mojotés. Tous les produits sont choisis chez des producteurs n’utilisant ni pesticides ni engrais chimiques. Tous les composants des plats répondent à ces critères, comme les vins servis, issus aussi de la viticulture biologique.


« Mac-Do a eu une idée de génie, explique le chef étoilé. Ils ont su sÂ’adapter à lÂ’attitude des gens qui nÂ’ont pas le temps de manger à midi. De ce point de vue, ils ont cinquante ans dÂ’avance.» DÂ’où lÂ’idée de reprendre cette formule qui fait recette. Mais «en servant de la vraie nourriture et en défendant la cuisine française, celle de nos mères et de nos grands-mères», clame le cuisinier au chapeau noir.

BÂœuf bourguignon et blanquette de veau.

 

 

Marc Veyrat dans son  fast food bio !Au Cozna Vera, sis à Annecy-le-Vieux, aux côtés du salon de thé de Carine, sa fille et associée dans cette affaire, on sert donc du bœuf bourguignon à 7 euros 50 , de la soupe de châtaigne à 5 euros ou encore de la blanquette de veau. Et même des sandwichs et des frites.

 

 Â«Des plats simples, des plats du cÂœur et 100% naturels, souligne-t-il. Tous les produits seront bio de A à Z! JÂ’ai travaillé durant un an et demi pour trouver les fournisseurs.»


Les clients peuvent au choix manger sur place ou prendre leur plat à emporter. Et ce dans un bocal en verre consigné. «Le développement durable, c’est capital».

 

l'équilibre financier de l'affaire repose aussi sur un service de traiteur, avec des plats à emporter, que le chef compte bien développer.

 

 

Article de Marie Prieur paru dans la Tribune de Genève

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