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Novembre 2008 La pression de perfectionnisme hors de prix et souvent déficitaire conduit des chefs prestigieux de la cuisine française à rendre leur tablier. Heureusement pour nous ses autres activités restent ouvertes Le guide Michelin se porte bien et se développe dans de nombreux pays étranger, Japon et États-Unis notamment. Dans ces pays on trouve des 3 étoiles qui ne notent que ce qu'il y a dans l'assiette, pas le décor ni la multitude de serveurs. Il faut évidemment que l'établissement soit propre et bien tenu. Cette tendance serait la bienvenue en France avec des repas 3 étoiles à moins de 100 euros, pourquoi pas ? Et si le guide Michelin inventait les 3 étoiles d'or ? Le 3 étoile d'or serait un 3 étoile au niveau nourriture avec un décor et un service de très haut standing Le 3 étoiles tout court serait un restaurant à la cuisine excellente de haute qualité etc. mais dans un décor propre bien tenu sans être forcément la galerie des glaces du château de Versailles. Un service correcte par des personnes compétentes, évitant toute attente trop prolongée mais sans fioritures ni casquettes et galons dorés. Les services en acier inoxydable seraient admis à la condition que couteaux et fourchettes ne se tordent pas. Evidemment tout cafard courant dans un assiette ferait l'objet d'une réprimande ;-)
Cuisiniers de France et de Navarre
Olivier Roellinger trois étoiles au guide Michelin
Olivier Roellinger, a décidé de rendre ses trois étoiles. A Cancale, sa cuisine marine imprégnée d'épices était appréciée par le monde entier.
Olivier déclare "Je rencontre une difficulté chaque jour plus grande d'assumer physiquement mes services quotidiens et malgré la très grande qualité de mes cuisiniers, je ne suis pas de nature à faire jouer en mon nom très longtemps".
Olivier Roellinger, chimiste de formation a obtenu sa première étoile Michelin en 1984, la deuxième en 1988 et la troisième en 2006. Il est le quatrième chef triplement étoilé à "rendre" ses étoiles après Joël Robuchon en 1996 à l'âge de 51 ans, Alain Senderens, en 2005 à l'âge de 65 ans et Alain Westermann en 2006 à 60 ans, qui ont tous ouvert depuis d'autres établissements.
"Je vais raconter et partager ma cuisine autrement et cela plus en accord désormais avec mon désir profond de transmettre", a-t-il ajouté. Les autres établissements du chef à Cancale (hôtel, gîtes, bistrot marin, école de cuisine, biscuiterie, entrepôt des épices...etc) vont continuer leur activité.
Il y a des limites à tout. La course aux étoiles en France est devenue folle, jusqu'au suicide de Bernard Loiseau lorsqu'il perdit sa troisième étoile il y a plusieurs années maintenant.